Le tir du Roy

Dominique s'en souviendra et moi aussi

Dominique s'en souviendra parce qu'en 1997, c'était son 1^er tir du Roy et, c'est lui qui me l'a rappelé, cette année là il n'avait pas eu à tirer, l'oiseau avait été abattu par ma 1^ère flèche. En tant que Roy, je tirais le 1^er. Ce jour là j'étais devenu Empereur. Il faut dire qu'il y a 20 ans je tirais, disons plutôt pas mal.

2017, nouveau tir du Roy et Dominique ne tirera pas non plus. Mon privilège d'Empereur, fait que je tire le premier, et bien devinez quoi, … j'ai abattu l'oiseau de ma 1^ère flèche. Je tire beaucoup moins bien et beaucoup moins souvent, mais aujourd'hui, c'était mon jour de chance. De plus j'avais demandé à mon petit-fils de 3 ans de choisir la flèche que je devais tirer. Il a choisi la bonne, sans doute la seule. J'avoue que si le mot fier n'est pas vraiment le bon terme pour cette réussite, je suis tout de même très content.

Revenons-en au tir du Roy.

9h30, nous ne sommes que 6 sur le jardin d'arc pour préparer la fête, monter les barnums, récupérer tables, chaises et poubelles remplies d'eau au gymnase, faire partir la braise du barbecue, enfin installer tout ce qu'il faut. Heureusement nous sommes rejoints peu à peu par les éternels et même bénévoles.

12h00, c'est l'heure de l'apéro, et nous serons une bonne cinquantaine à manger à la même table, moment de convivialité apprécié de tous. Comme à l'accoutumé, c'est Guillaume le chef de la cantine.

15h15/30, échauffement et début du tir. Le photographe de la mairie est là, ainsi qu'une des adjointes au Maire.

Comme je l'ai dit plus haut, l'oiseau du Roy est vite abattu par votre serviteur.

Deux haltes plus tard, c'est Frédéric qui devient roitelet. J'en suis fier, c'est un de mes élèves, pas le meilleur, mais bon, pour lui aussi, c'était son jour de chance (je rigole Frédéric ou Philippe, je ne sais plus).

3^ème halte, c'est Victor, le fils de Guillaume, qui remporte le titre de Roy des poussins.

Chacun d'entre nous s'est vu remettre sa flèche et l'oiseau embroché, par Pierre, non sans lui avoir répondu à la question rituelle par la phrase, tout autant rituelle.

• Comment l'as-tu fait
• Je l'ai poussée de l'encoche et frappé du fer

En somme, comme jamais auparavant, une affaire rondement menée, si bien que vers 16h30, l'affaire était entendue. Il ne restait plus que la cérémonie de remise des écharpes et puis plier bagage, mais sans précipitation.

Heureusement, pour le remballage des barnums et autres accessoires, nous étions plus nombreux que le matin. Merci à ceux qui nous ont aidés, merci aux organisateurs, merci à tous ceux qui ont participé à ce moment fort de la tradition dans notre sport.

18h, notre magnifique jardin d'arc se vide et va retrouver son calme habituel.

Lionel

PS : si vous avez des photos, n'hésitez pas à me les faire parvenir, elles trouveront leur place sur le site et dans les archives de la Compagnie